Enquête "Besoins des savonneries et des fabricants de cosmétiques Hauts Alpins"
Une enquête pour préciser les besoins
En 2019, lors de la création de la savonnerie Kesia, nous avons cherché à nous approvisionner en huiles locales pour la production de savons.
Rapidement, nous nous sommes confronté au fait que nous ne produisons pas ou peu d’huiles sur notre territoire. C’est en partant de ce constat que nous avons souhaité initier ce projet Leader. Toutefois, il nous semblait intéressant de pouvoir vérifier si ce besoin était partagé par les autres fabricants de cosmétiques.
Durant le premier trimestre 2020, nous avons échangé avec quelques fabricants de cosmétiques du bassin Gapençais. Les retours étaient encourageants : l’envie de s’approvisionner en matières premières issues du territoire était là, mais la production n’était pas suffisante pour satisfaire ce besoin. C’est ainsi qu’en janvier et février 2021, nous avons contacté une dizaine d’entreprises cosmétique du territoire pour les inviter à répondre à ce sondage. De cette manière, nous espérons identifier plus précisement les habitudes d’approvisionnement du secteur cosmétique locale et d’évaluer la potentielle demande pour diriger au mieux les finalités de ce projet.
A ce jour,
4
fabricants de cosmétiques ont répondu !
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Parallèlement à cette démarche, nous avons contacté plusieurs entreprises cosmétiques françaises dont l’activité cherche à valoriser les productions françaises. Leurs besoins n’apparaissent pour l’heure pas dans les résultats de cette enquête.
Parmi ces huiles et beurres, merci d'indiquer celles que vous utilisez régulièrement :
Plantes oléagineuses en grande culture ou en culture maraichère
Plusieurs cultures sont déjà connues et pratiques en France. Certaines l’étaient au XVIIIème et XIXème siècle sur notre département : le lin et le chanvre en particulier étaient cultivés sur des centaines d’hectares entre Embrun et Briançon.
D’autres émergent et peuvent, au delà d’être valorisées pour l’huile, être utiles comme engrais vert, culture associée, inter-culture, inter-rang, fourrage… Certaines parties des plantes peuvent se valoriser par ailleurs dans le textile, la construction, l’alimentation humaine…
Il existe donc un potentiel économique qui dépasse le cadre simple du projet. C’est en ce sens que les expérimentations prévues en 2022 permettront de définir celles plus appropriées au territoire, les conditions de cultures et les pistes de développement à envisager.
Huile de tournesol
Huile de
lin
Huile de
colza
Huile de
soja
Huile de cameline
Huile de chanvre
Huile
d’oeillette
Huile de bourrache
Huile de radis oléifère
Huile de carthame
Huile de
nigelle
Huile
d’onagre
Huile de pépins de courge
Huile de souchet
Huile de
navette
Huile de crambe d’abyssinie
Huile d’avoine
Huile
de perilla
Arbres et arbustes
Les Hautes-Alpes possèdent un riche panel d’arbres et arbustes dont les fruits ont un intérêt important en cosmétique : noyer, noisetier, hêtre, argousier, amandier… sont déjà présents sur le département et peuvent par ailleurs offrir d’autres débouchés : fourrage, alimentation humaine…
Il existe par ailleurs d’autres espèces, particulièrement recherchées en cosmétiques, dont l’implantation dans les Hautes-Alpes (sud Gapençais) pourrait s’envisager, sous certaines conditions.
Huile de
ricin
Huile de
laurier
Huile de pépins
d’argousier
Huile de
noisette
Huile
de baies d’églantier
Huile de pépins de grenade
Huile de
Caméllia
Huile de
marmotte (Prunier de Briançon)
Huile
d’amande
Huile
d’olive
Huile de
noix
Huile de
faine