Quelles huiles dans les
Hautes-Alpes ?

S'adapter au terroir

Les champs de recherche sont nombreux et s’orientent en fonction de ce que notre territoire peut nous offrir de mieux. S’inspirer de ce qui existe est une première étape : il s’agit là de valoriser ce qui ne l’est pas, ou de manière moins profitable. Les pistes sont nombreuses : huiles de pépins ou de noyaux, matières grasses animales… L’agriculture des Hautes Alpes offre des possibilités que nous investiguerons au fil du projet.
 
Par ailleurs, un certain nombre d’agriculteurs remettent au gout du jour des cultures qui existaient déjà dans les Hautes Alpes il y a 200 ans : le lin et le chanvre en particuliers. Mais se développent aussi des cultures telles que la cameline, le tournesol, le soja…
 
Quelles cultures pouvons-nous encourager ? quelles pourraient être celles à introduire? Existerait-il encore des semences anciennes, adaptées à notre terroir ? serait-il possible de réintroduire ces cultures et d’en sélectionner des variétés adaptées aux évolutions du climat ?
 
Dans un premier temps, nous tenterons d’apporter des éléments de réponse théorique avant d’essayer, par le biais d’expérimentations, de les mettre en pratique.
champs montagnes coucher soleil

Valoriser les co-produits de notre agriculture

Notre département a développé ces dernières décennies une agriculture tournée essentiellement vers l’élevage et l’arboriculture. Il existe, au travers de ces pratiques, un certain nombre de co-produits qui peuvent intéresser particulièrement le secteur cosmétiques, tant sur la création d’huiles, de baumes, de crèmes à partir d’huiles précieuses, que dans la fabrication de savons ménagers ou pour le corps.
Les huiles présentées ont été sélectionnées en fonction de ce que peut nous offrir l’activité agricole du département. Il est possible que d’autres soient identifiées au cours du projet et que certaines soient écartées.

Huile de pépins
de pommes

Huile de pépins
de raisins

Huile de
marmotte (Prunier de Briançon)

Huile de noyaux
de prunes

Huile de noyaux
de pêches

Huile de noyaux
d’abricots

Huile de pépins de grenade

Matières grasses
animales

Plantes oléagineuses en grande culture

Plusieurs cultures sont déjà connues et pratiquées en France. Certaines l’étaient au XVIIIème et XIXème siècle sur notre département : le lin et le chanvre en particulier étaient cultivés sur des centaines d’hectares entre Embrun et Briançon.
A partir de l’automne 2021, nous envisageons de procéder à l’expérimentation d’un certain nombre  de cultures. L’idée dans un premier temps est de penser des modes de cultures qui puissent apporter des bénéfices à différents niveaux comme pour les cultures associées (type Lentille/Cameline, Soja/Cameline, Blé/Lin, Lin/Sainfoin….) pour profiter des bénéfices du compagnonnage entre plantes, optimiser les productions, faciliter la récolte, potentiel d’alimentation animale….

Huile de tournesol

Huile de
lin

Huile de
colza

Huile de chanvre

Huile de
soja

Huile de cameline

Plantes oléagineuses pour huile rares en grande culture

De nombreuses huiles sont aujourd’hui utilisées en cosmétiques pour leur intérêt cosmétique, alimentaire, voir pharmacologique. Rares sont celles qui sont cultivées en France bien qu’un certain nombre pourraient l’être. Certaines en particulier peuvent être intéressante à intégrer à des itinéraires de culture en association à d’autres plantes.
C’est en ce sens que des expérimentations sont envisagées dès l’automne 2021

Huile de
madia

Huile de carthame

Huile
d’onagre

Huile de
navette

Huile de
sésame

Huile de radis

Huile de crambe d’abyssinie

Huile d’avoine

Huile de chia

Huile
de perilla

Huile
d’oeillette

Plantes oléagineuses pour huile rare en maraichage

Plusieurs cultures sont déjà connues et pratiques en France. Certaines l’étaient au XVIIIème et XIXème siècle sur notre département : le lin et le chanvre en particulier étaient cultivés sur des centaines d’hectares entre Embrun et Briançon.
D’autres émergent et peuvent, au delà d’être valorisées pour l’huile, être utiles comme engrais vert, culture associée, inter-culture, inter-rang, fourrage… Certaines parties des plantes peuvent se valoriser par ailleurs dans le textile, la construction, l’alimentation humaine…
Il existe donc un potentiel économique qui dépasse le cadre simple du projet. C’est en ce sens que les expérimentations prévues en 2022 permettront de définir celles plus appropriées au territoire, les conditions de cultures et les pistes de développement à envisager.

Huile de souchet

Huile de pépins de courge

Arbres et arbustes

Les Hautes-Alpes possèdent un riche panel d’arbres et arbustes dont les fruits ont un intérêt important en cosmétique : noyer, noisetier, hêtre, argousier, amandier… sont déjà présents sur le département et peuvent par ailleurs offrir d’autres débouchés : fourrage, alimentation humaine…
Il existe par ailleurs d’autres espèces, particulièrement recherchées en cosmétiques, dont l’implantation dans les Hautes-Alpes (sud Gapençais) pourrait s’envisager, sous certaines conditions.

Huile de
ricin

Huile
de baies d’églantier

Huile de pépins
d’argousier

Huile de
noisette

Huile de
laurier

Huile de
faine de Fayard

Huile de
noix

Huile
d’olive

Huile
d’amande

Huile de
Caméllia